Comment appelle-t-on une personne qui aime l’argent ?

On a tous connu une personne qui brûle d’un désir intense pour l’argent. Le billet vert, la maille, le blé, le flouze, l’oseille, la moula… Mais, comment appeler-t-on une personne qui aime l’argent ? Eh bien, on la qualifie de vénale.

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Vénale, une notion aux multiples facettes

Le terme vénal fait référence à quelqu’un qui a un porte-monnaie à la place du cœur, prêt à tout pour le remplir. Si on remonte la piste étymologique, on tombe sur le mot latin venalis, signifiant « qui peut être acheté ». Ainsi, une personne vénale est celle qui peut être séduite par l’argent.

Pour information, on peut également nommer une personne qui aime l’argent comme des manières suivantes (source) :

  • Intéressé : Un mot très parlant pour évoquer quelqu’un dont le moteur est le gain, le profit.
  • Cupide : avec de profondes racines latines (cupidus), le terme décrit un être obsédé par l’argent.
  • Mercantile : Une autre façon de parler de quelqu’un dont le nerf de la guerre est le profit. Un rapport très commerce avec l’argent.
  • Avaricieux : Un synonyme qui sonne l’alarme sur une quête effrénée de gain matériel, souvent au détriment de l’éthique et des valeurs humanistes.

La vénalité à travers les âges

La vénalité interpelle aujourd’hui, et elle est souvent perçue comme le symptôme d’une société obsédée par le matériel et indifférente aux valeurs morales . Une personne vénale peut perturber la qualité des relations, par une apparence jugée inauthentique ou superficielle. C’est d’autant plus fort que, dans une société hyper-consumériste, ces comportements peuvent générer des pressions socio-économiques.

Mais attention, la vénalité n’est pas un phénomène nouveau. Elle s’est invitée de longue date sur le devant de la scène, et s’est même glissée dans l’histoire de diverses cultures. On retrouve par exemple des traces de vénalité dans l’antiquité romaine, où elle était monnaie courante chez les politiciens et fonctionnaires. Des auteurs comme Molière l’ont également décoré, notamment avec son personnage Harpagon dans « L’Avare. »

Comment démasquer une personne qui aime l’argent ?

Il n’est pas toujours simple de débusquer une personne vénale. Cependant, quelques indices pourraient bien vous mettre sur la piste :

  • Une motivation première pour l’argent, bien plus que pour l’éthique ou les relations humaines.
  • Une propension à opter pour des comportements limites pour remplir le porte-monnaie.

Détecter ces caractéristiques demande souvent une certaine sagacité, et de lire entre les lignes des actions et agissements de la personne.

Vénalité et économie, un tandem explosif

Au sein de notre économie, la vénalité prend une teinte particulière. Elle peut d’un côté amener la corruption dans le monde des affaires comme dans celui de la politique. De l’autre, elle peut influencer les habitudes de consommation et les valeurs que la société prône.

Ces deux aspects montrent que la vénalité n’est pas qu’une simple caractéristique individuelle, mais une force qui a le pouvoir de modeler l’économie. et la politique.

Et pour conclure…

La vénalité, qui caractérise une personne ayant une affection démesurée pour l’argent, c’est tout sauf simple. Elle suscite autant la réprobation que l’admiration, et joue encore un rôle prédominant dans notre société. Cultiver une culture d’intégrité, de transparence et de responsabilité s’avère alors cruciale.

Au final, il est essentiel de réfléchir à nos valeurs réelles, et à la direction vers laquelle nous souhaitons guider notre avenir.

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